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Péripéties à propos d’une installation de chaudière

J’avais une chaudière de marque « Saint Roch Couvin » datant de 1986. Le moteur avait dû être remplacé il y a peu et j’ai préféré anticipé son changement plutôt que de me retrouver dans une situation d’urgence.

De toute façon, elle devait être changée, car elle avait presque 30 années de fonctionnement.



Je me suis donc posé beaucoup de questions pour savoir ce que je pouvais choisir pour son remplacement.

Chaudière Hr+ (atmosphérique) ou Hr Top (condensation).

Il y des différences entre les deux technologies et chacune a ses avantages et inconvénients.

Ce que j’ai constaté, c’est qu’une Hr Top sera de toute façon modulante et aura un allumage electronique. Ce qui ne sera pas forcément le cas d’une Hr+.

Les pré requis :

  • Pour les Hr Top, disposer d’une évacuation pour des condensas acides (HCO3). L’évacuation doit être suffisante, parfois avec une pompe de refoulement si les égouts ne sont pas disponibles à hauteur de l’évacuation car la chaudière peut produire jusqu’à un litre d’eau par mètre cube de gaz ou de mazout consommé
  • Tubage cheminée : tubage de cheminée en plastique ou en inox car les condensas coulent, dans le conduit, lors de l’évacuation des gaz.

    PS : même une Hr+ peut demander un tubage car la t° des gaz est également assez basse et il y a un risque de condenser dans la cheminée. Ceci n’est que rarement connu du particulier.

    Ce point m’a fait définitivement basculé pour une Hr Top puisque même pour une Hr+ il faudra tuber la cheminée.

    C’était un point de difficultés et de coût supplémentaire pour les Hr Top.

  • Pour les Hr Top, une sonde extérieure mise en un lieu ni au soleil, ni au grand vent et pas dans un courant d’air froid et humide.
  • Pour les Hr Top, l’allumage est systématiquement électronique, donc plus de veilleuse qui peuvent consommer plus de 100 m3 par an sur les anciennes chaudières.

Au niveau rendement, avec une HR Top, on peut espérer 10% de rendement théorique supplémentaire par rapport à une Hr+. Je bien dis théorique ! Et encore, dans le meilleurs des cas.

Ce 10% est théorique si on a un retour d’eau de chauffage à t° basse (+/- 40°C) ceci afin de pouvoir condenser les gaz d’échappement et ainsi de récupérer de le chaleur.

Si la t° de retour est trop haute par rapport à la t° des gaz, il n’y aura presque plus de récupération.

Mais pour cela, il faut avoir les conditions suivantes :

  • Une température de départ la plus basse possible (modulation de la chaudière).
  • Une bonne isolation de la maison, sinon, la t° de départ sera trop élevée.
  • De bons gros radiateurs surdimensionnés (c’est le cas chez moi).
  • Qu’il ne fasse pas trop froid dehors, car sinon, la t° de départ va monter.
  • Un système d’ECS risque de perturber ce rendement. Éviter l’eau chaude instantanée car ne permettant pas l’utilisation de la condensation et oblige à prendre une chaudière plus puissante (maintenant, j’en doute avec le boiler que j’ai placé et très bien isolé).

La chaudière à condensation est donc idéalement un système en continu qui va auto équilibrer la température de la manière la plus douce possible. Des personnes qui ne sont chez elle que le soir et le matin pourraient donc être déçus par le système car la majorité de la demande en carburant étant destinée à remonter la température, la consommation sera diminuée grâce à toute les technologies préalables mais peu grâce à la condensation.

Bon, une fois les avantages/inconvénients de chaque technologie, on regarde le prix.

Le seul avantage aurait été de ne pas tuber la cheminée, mais j’ai compris que ce n’est pas forcément le cas pour une Hr+.

Et comme ce n’est pas forcément plus cher à technologie égale, je me suis décidé pour une Hr TOP, car la technologie plus avancée permet de faire quelques économies.

Pour le type de chaudière, j’ai tout de suite pensé à une chaudière au sol équivalente.

Je ne voulais absolument pas de chaudière murale, car je ne veux pas prendre de risque et j’avais assez de place pour cette installation.

Pourquoi ai-je exclu les chaudières murales ? Tout simplement pour les raisons suivantes :

  • Lorsque l’on demande à un chauffagiste la fiabilité des chaudières murales, c’est très difficile d’avoir une réponse précise, car ils n’ont pas assez de recul.

    Mon ancienne chaudière a duré 30 années. Et lorsque je demande aux fabricants et installateurs, on me répond : « oui, mais monsieur, on ne fait plus ce genre de chaudière ! 30 ans ? Plus possible de vous garantir cela ! »

  • Fiabilité : ma chaudière au sol (j’en aie deux : Gaz et Mazout) est très fiable et demande aucun entretien. Dans le cas d’une chaudière murale, je ne suis pas certain de la qualité des composants internes. Cela me semble plus compliqué et plus sensible.

    Par exemple, la chaudière Buderus GB162 (en fait je pense que c’est du Bosh) à une échangeur en Alu+. Pourquoi prendre un échangeur en Alu alors que pour le même prix tu peux avoir de l’INOX ?

  • Le prix d’une bonne chaudière murale est aussi élevé qu’une chaudière au sol (voir tableau).
  • Il faut rajouter des éléments (filtre) pour la garantie de la chaudière. Ainsi que de nettoyer la canalisation. Finalement, la chaudière murale risque de perdre sa garantie pour des détails.
  • Tout est plus petit difficulté d’entretien ?
  • Sur une chaudière au sol, il n’y a pas de vanne mélangeuse et c’est bien un avantage. C’est beaucoup plus simple d’avoir deux circulateurs.
  • L’eau chaude sanitaire. Voila un point important. Il est préférable d’avoir un ballon ECS séparé pour ne pas devoir tout remplacer en cas de problème sur le ballon. C’est également possible sur une chaudière murale. Il n’y a pas de problème, mais certain chauffagiste propose des modèles muraux avec boiler intégré. On se retrouve donc avec tous les désavantages des chaudières murales et avec le désavantage supplémentaire du ballon d’ECS intégré. C’est idiot.

J’ai donc fait un appel d’offres, mais malheureusement, aucun chauffagiste ne m’a fait une offre correcte avec les éléments que j’avais demandé. Certains sont venu et je n’ai reçu aucune offre de leur part. J’en avais donc un peu marre de pleurnicher pour qu’ils veuillent bien me faire une offre.

Mes demandes :

  • Chaudière gaz au sol avec corps de chauffe en INOX.
  • Ballon ECS de 200 litres avec échangeur à serpentin plus fiable que échangeur à plaque (calcaire).
  • Tubages de la cheminée en INOX double parois. Pourquoi en PVC alors que c’est le même prix et plus simple (j’explique après) ?
  • Thermostat dans le salon.

Simple ? Non ?

Pourquoi Vaillant ? Tout simplement, car j’ai comparé pas mal de chaudière et j’ai trouvé pleins d’avantages à Vaillant :

  • Fabriquant avec une très bonne réputation et du matériel solide. Ne pas confondre avec Bulex (même groupe) et leur chaudière murale de mauvaise qualité (selon moi).
  • Beaucoup de chauffagistes connaissent cette marque.
  • On n’est pas tributaire d’un chauffagiste. En effet, les pièces sont disponibles chez nombreux grossistes (Van Den Bergh, Induscabel, Facq, etc…). Ceci est un point très important, car avec certaine marque (dont Buderus), on est obligé de passer par son chauffagiste.
  • La chaudière que j’ai choisie est toute INOX et a un régulateur avec un bus de communication (ebus). C’est à dire que tous les paramètres sont accessibles depuis le thermostat dans le salon. Et c’est un vrai plus.
La chaudière d’origine, une 55 kW, était de toute façon surdimensionnée.

J’ai donc réduit à 36 kW. Je n’ai pas trop cherché à calculer et je pense que j’aurai peut-être pu descendre plus bas, mais c’était risqué.

C’est quand même une grande chaudière avec une réserve d’eau interne pour le chauffage (non, ce n’est pas un ballon d’ECS).

Le principe est le même que ma vieille chaudière au mazout. Le circulateur se met en service lorsque le thermostat fait une demande et si la t° du ballon descend trop bas alors la chaudière démarre. Simple et efficace !

Les composants me semblent simple et robuste. Le tout en INOX.

Cette chaudière peut travailler avec un ballon d’eau chaude sanitaire (ECS) du type VIH R 120-200/6 HA (celui que j’ai choisi).

Modèle avec une anode électrique en titane au lieu d’une anode en magnésium. Je ne sais pas ce que cela vaut, mais c’est le principe utilisé dans l’industrie navale. Le problème des sondes Magnésium, est que l’on oublie de les remplacer et que le ballon fini par percer. J’ai donc opté pour une sonde qui ne requiert aucun entretien. On verra à l’usage…

De plus, ce modèle possède une isolation plus performante. Il faut savoir, que mon ballon ECS électrique nécessite 2000W/jour pour maintenir sa t° et ceci sans aucune consommation. C’est énorme et cela prouve que l’isolation du ballon est importante.

Celui-ci indique moins d’un kWh/jour : «Dès lors, les déperditions de ces nouveaux boilers se situent entre 0,70 et 0,77 kWh/24h en fonction des contenances »

Les offres.


Lorsque l’on regarde les offres, on se rend compte qu’il peut y avoir des différences de prix, mais il faut tout comparer.

De toute façon, au niveau du prix de la chaudière, la Vaillant au sol n’est pas forcement la plus cher. Tout les prix se tiennent.

La seule offre qui aurait pu me convenir était la deuxième offre. Quand à la troisième, la plus chère avec +/- 8000€ sans le tubage de la cheminée qui revenait à +/- 2000€ ! Hors de prix !

La première offre concerne une chaudière murale de marque Viessmann. Cela semble du très bon matériel, mais je répète, si j’ai de la place, pourquoi prendre une murale ?

La dernière offre était la plus intéressante, mais impossible de faire placer une chaudière vaillant.

C’est par après, que j’ai réalisé que chaque installateur avait un intérêt de travailler avec sa propre marque (pièces, connaissance, réseaux). C’est logique et cela ne sert à rien de discuter. L’installateur vous fera une proposition avec son matériel (qu’il connaît).

Finalement, pris par le temps, j’ai été obligé de prendre une décision. Mon planning pour le remplacement de cette chaudière devait être maintenu dans une période déterminée. J’ai donc prit la décision de le faire moi-même.

J’ai commandé le matériel suivant :


Cela était pour le gros du matériel, mais au fur et à mesure que les travaux avançaient, j’ai du recommander du matériel. Voici une liste non exhaustive :

Les étapes de l’installation.

Un petit schéma de ce qui doit être réalisé :

La vieille installation au mazout.

A droite, la chaudière Saint Roc de 55 kW et à gauche, le ballon d’ECS avec les trois tuyaux :

  • L’entrée d’eau froide à gauche.
  • Le départ d’eau chaude à droite
  • Le retour de boucle (bouclage d’eau chaude) au milieu.

Entre les deux, on aperçoit le circulateur rouge pour chauffer le ballon ECS.

Le circulateur vert étant celui du chauffage. Un Wilo RS30/60r

La pièce une fois les éléments évacués.

La chaudière a du être complément démontée, car impossible de bouger ce mastodonte de 200 kg sans se casser le dos.

Ci dessous, le monstre démonté. Le corps de chauffe est constitué de « galette » pouvant être démontées. Chacune d’elles pesant certainement 50 kg.

J’ai décidé de mettre un coup de couleur et j’ai eu de l’aide de ma charmante femme.

Surprise, en dessous de la chaudière, il n’y a pas de chape !

D’où perte de deux jours. Un jour pour faire la chape et un jour de séchage où je me suis occupé de l’arrivée de gaz.

Début du montage de l’arrivée d’eau :

Et la fin avec le placement d’un Vase expansion sanitaire. Fini les goûtes à goûte ! Je l’ai placé assez loin du ballon pour éviter que l’eau chaude remonte du ballon vers le vase et provoque un risque de légionellose.

Placement des deux éléments pour voir si tout cela se positionne bien.

J’ai décidé de placer la chaudière à l’avant afin de laisser accessible les tuyaux d’eau ainsi que l’évacuation des gaz.

L’ancienne installation étant tout à fait impraticable, car tous les élément étaient placés au fond de la pièce.

Il était impossible d’avoir accès au circulateur et au trou pour le nettoyage de la cheminée. Résultat, deux sceaux de cendre (+/-30 années ?) évacué.

Le boiler restant à la même hauteur pour recevoir les tuyaux d’eau.

Placement de l’arrivée de gaz.

J’ai utilisé un flexible pour le raccordement à la chaudière.

Attention, ceci est un flexible spécial et homologué prévu spécifiquement pour le gaz.

Raccordement des tuyaux d’ECS.

Le kit de raccordement entre la chaudière et le ballon est constitué de tuyaux flexibles et est très pratique.

C’est facile a posé et très rapide. Et ceci sans aucunes fuites. Je pensais, que cela risquait de poser problème, mais il n’en est rien avec les joints plats.

Il faut juste couper les tuyaux avec un coupe tube à dimensions. Attention, le tuyau est très fin et est très coupant ! Mettez des gants.

Les tuyaux d’origine font +/- 2 mètres. J’ai coupé un des deux et j’ai récupéré un mètre pour le raccordement de la chaudière.

Le kit comprend des raccords en T pour le raccordement de la sortie de la chaudière vers les deux réseaux (ECS & chauffage)

Le kit comprend aussi le circulateur.

Il ne faut pas hésiter à prendre ce kit, car cela permet de gagner beaucoup de temps.

Je n’ai pas comparé, avec un achat pièce par pièce, mais le prix ne me semble pas exagérer.

J’ai donc décidé d’utiliser le même principe pour raccorder ma chaudière au tuyau de l’installation en acier de 1 pouce.

C’est assez cher le mètre (+/- 20€). Il faut l’utiliser pour des raccordements très courts et ne pas oublier qu’il faut des joints plats et donc des pièces adaptatrices (voir photo). Une récupération nickel. 0€ à part le raccord :

J’ai aussi raccordé le retour de l’eau chaude. Mais j’ai placé une vanne pour supprimer la circulation si nécessaire.
La longue évacuation des gaz. Deux mètres de tuyaux en PP transparent.

Plus 1 mètre de tuyau (récup) en INOX flexible pour contourner les tuyaux d’ECS et se fixer dans le coude

Le coude est fixé dans la cheminée à l’aide d une bride.

Evacuation des gaz :

Il y a +/- 10 mètres de cheminée.

Je n’avais vraiment pas envie de monter sur la cheminée et de tuber par le dessus.

Trop dangereux. J’ai donc opté pour la solution de pousser le tuyau par le bas. Et pour cela, il me fallait un tuyau rigide. Oublie donc le tuyau en PP qui n’aurait jamais passé. J’ai quand même eu du mal, car la cheminée n’était pas tout à fait dégagée. Cependant, avec ce tuyau qui était assez flexible tout en étant assez rigide, cela a été fait en moins d’une ½ heure. Facile !

Ensuite, je suis monté sur le toit pour rajouter une bride à +/- 3 mètres du haut de la cheminée. On ne sait jamais !

L’intérieur de la chaudière.

Et le régulateur qui sera placé dans le salon.

A oui, j’allais oublier ! J’ai fait plus de 400€ d’économie et prenant l’air dans la pièce. Il n’y a pas besoin de quoi que ce soit ! c’est juste qu’il faille placer le tuyau PP d’évacuation des gaz et le concentrique extérieur reste ouvert pour prendre l’air dans la pièce. Comme avec mon ancienne chaudière au mazout de 55kW. Sauf que cette chaudière module ! Et donc, est certainement moins vorace en air neuf qui de toute façon a toujours été suffisant pour l’ancienne chaudière. C’est idiot, mais pour quoi se compliquer la vie et trouer son portefeuille ?

Un grand merci pour les « ouvriers » qui m’ont aidés

Je pensais faire cette installation en 4 ou 5 jours.

C’était bien trop peu. Rien que la rallonge de la canalisation de gaz a pris deux jours.

J’ai néanmoins pu finir avant mon départ en vacance.

J’ai appris beaucoup et je peux dire que je n’appellerai pas de chauffagiste en cas de problème. Eventuellement un technicien de chez Vaillant pour dépanner ou régler la chaudière.

Alimentation en Gaz

Concernant la canalisation de gaz, il faut absolument vérifier la section du tuyau à installer à l’aide des outils disponible sur le site de BTV : http://www.btvcontrol.be/fr/commander-un-controle/p/detail/installation-de-gaz-naturel

Il faut d’abord faire le diagramme isométrique et placer les points où se trouvent les différents consommateurs.

J’ai trois consommateurs :

  • En D  : Une taque a gaz dans la cuisine : tuyau de ¾ déjà présent que j’ai estimée à +/- 5 kW
  • En F  : Une cassette au gaz que j’ai estimée à +/- 10 kW et déjà alimentée par un tuyau de CU 12mm.
  • En I  : La nouvelle chaudière de 35 kW

Ensuite, j’ai rempli la feuille Excel « 32_1_calcul-de-perte-de-charge.xls » et je me suis rendu compte qu’il me fallait du tuyau de 1 pouce pour la chaudière !

Quand à la cassette qui était alimentée par du tuyau de Cu 12mm, la perte de charge était clairement trop importante :


J’ai donc choisi les sections pour respecter le minimum de perte de charge et je suis arrivé à du 1 pouce :


On peut voir que seulement 1 mètre de tuyau en Cu12 est juste limite pour un consommateur de 10 kW. Si l’on a 2 mètres, on arrive hors norme.

En ¾, j’aurai eu trop de perte :


Il faut faire appel à un organisme de contrôle pour la vérification de la conduite de gaz.

L’évacuation des gaz et la prise d’air.

Au départ, j’avais prévu le placement d’un tuyau concentrique et de prendre l’air à l’extérieur, comme l’expliquait la documentation « notice-dinstallation-ventouse-ecovit-0020094386-00-316553.pdf ».

J’aurai pu faire un montage du genre :


PS : je ne pouvais pas prendre l’air dans la cheminée, car elle était fortement encrassée pas le souffre produit durant 30 années par la chaudière au mazout. Risque de salir et même abîmer la nouvelle chaudière.

En (1), on peut voir que ce ‘T’ permet de prendre l’air dans la pièce (voir page 26). Si on ouvre le clapet du T


Ce kit coûte +/- 200 €.


Auquel il faudra rajouter la partie extérieure qui monte à deux mètres. J’en aurais eu pour plus de 500€.

Et c’est évidemment moins esthétique.

Alors, pourquoi faire compliqué, quand il suffit de laisser tomber la partie concentrique et de n’utiliser que la tuyau central pour l’évacuation des gaz ?

Conduit de cheminée en INOX et terre

Ne pas raccorder la terre sur le tuyau INOX de la cheminée. Le but n’est certainement pas de transformer ce tuyau en paratonnerre !

J’ai tubé le conduit de cheminée en INOX 80 mm² double parois. Hauteur de +/- 10 mètres.

Ce tubage, ce termine dans la cave et reste dans le conduis de la cheminée à +/- 1 mètres des fondations (fond de la cheminée). Ensuite, j’ai prévu un coude en INOX que j’ai fixé à l’aide dune bride.

Le reste se fait en apparent en PP vers la chaudière.

Résultat : La chaudière est donc isolée du tubage INOX de la cheminée.

J’ai raccordé la chaudière à la terre de l’installation électrique (6 mm²).

Le fait de placer une terre, ne va peut-être pas attirer la foudre plus que l’arbre du voisin.

C’est un peu du hasard.

Par contre, si la foudre tombe dessus, le fait de raccorder une bonne terre en bas du tuyau risque de faire fondre le métal du tubage. Ce n’est pas prévu pour.

La seule possibilité est de placer un véritable paratonnerre, mais là, c’est un autre budget.

Et si je ne place pas de terre, ce tuyau INOX est +/- isolé. Donc, moins de risque.

Pour m’a part, il vaut mieux ne rien faire.

C’est mon avis et je ne m’engage pas pour les autres qui décident de faire autrement.

Vaillant Ebus

J’ai aussi prévu de me raccorder sur le bus pour retirer des infos sur la chaudière.

A voir…